La création de l’agence TOGNELLA ARCHITECTES est l’aboutissement d’un travail de recherches fondamentales à partir d’expériences différentes sur un vecteur commun : l’acte de construire. C’est aussi l’union de structures et de compétences complémentaires en termes de moyens, d’expériences et de références.
Ces recherches fondamentales ont été menées parallèlement à une pratique opérationnelle dense depuis 26 ans dans les domaines de l’urbanisme, de l’architecture et du paysage, considérés comme autant d’éléments indissociables de l’acte de créer et de construire.
Le projet, c’est la rencontre entre un programme et un territoire. Cette définition qui est la notre, veut avant tout illustrer notre approche fondamentale et notre position de concepteurs devant la création, la conception, car il s’agit de méthode, mais aussi de fondamentaux, de culture, d’expérience, d’échanges et de communication. Et il faut beaucoup de compréhension et d’humilité, beaucoup d’écoute, pour répondre justement aux attentes d’un programme.
L’histoire, c’est à dire notre histoire, montre comment l’architecture et notre environnement font l’objet d’une profusion de recherche ; c’est une problématique sociale publique d’avenir incontestable. De la convergence des propos de nombreux hommes et femmes, de cultures différentes, se dégagent des thèmes communément abordés par tous, quelques soient leur âge et leurs capacités sensorielles, témoignant de leur questionnement par rapport à la vie et de préoccupations vitales majeures : celles de l’identité et du lieu.
Depuis de nombreuses années, nous avons participé à d’importantes et stratégiques opérations dans de nombreux domaines, pour des constructions neuves, ou des programmes de réhabilitation, inscrits dans un schéma directeur, un plan de recomposition urbaine, comme en témoignent nos références. La réflexion fondamentale sur la personne, sur son identité et l’identité du lieu, sont les axes majeurs de réflexion de notre agence.
Donner une forte identité au projet, c’est sauvegarder l’identité des personnes, maintenir le lien avec la vie, les éléments, les saisons, les sens…
Attendre de l’architecture qu’elle permette une pacification spatiale et non pas une surcharge environnementale ; l’architecture, expression de vie pour les hommes. Elle participe au projet vital et social dans la mesure où elle est un langage. Le couple programme + conception/construction devient alors « lieu » quand la forme que prend l’espace par rapport au sens qui y est inscrit est adaptée et façonnée par l’identité de ceux qui l’habitent, les activités qui s’y déroulent, le temps qui l’a constituée.
« Nous voulons examiner des images bien simples, les images de l’espace heureux… L’espace saisi par l’imagination ne peut rester l’espace indifférent livré à la mesure et à la réflexion du géomètre. Il est vécu. Et il est vécu, non pas dans sa positivité, mais avec toutes les partialités de l’imagination… Sans cesse l’imagination imagine et s’enrichit de nouvelles images. C’est cette richesse d’être imaginé que nous voudrions explorer.
… considérons l’imagination comme une puissance majeure de la nature humaine » Gaston Bachelard, La poétique de l’espace, 1957